jusqu’au 16 juin

Rencontres chorégraphiques internationales de Seine- Saint-Denis

Sans tambour, ni trompette, mais détermination

Rencontres chorégraphiques internationales de Seine- Saint-Denis

Treize lieux partenaires, dix villes concernées, trente compagnies venues de dix sept pays (principalement d’Europe, d’Australie, d’Israël, du Quebec, d’Argentine, du Brésil et de Taïwan), une dizaine de créations. Ce sont en chiffres les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis qui se déroulent cette année 2018 du 16 mai au 16 juin, sans tambour, ni trompette, mais avec détermination.
Les origines de la manifestation remontent à 1969. Elle s’appelait alors le « Ballet pour demain » et avait la forme d’un concours à Bagnolet qui permit l’éclosion de ce que l’on appellera la « jeune danse française ». Elle fut transformée en rencontres en 1995, puis en 2002 en festival annuel sous la direction d’Anita Mathieu.
Les étiquettes ont changé, mais le but reste le même : permettre aux danseurs et chorégraphes de s’exprimer et en même temps familiariser le public à une expression contemporaine engagée dans son époque.
Les artistes réunis, explique d’ailleurs Anita Mathieu, « éclairent le présent, explorent sur scène la poétique du chaos, le nomadisme, les identités, le déracinement ; ils se saisissent de nouvelles narrations, de paysages chorégraphiques traversés de paroles libres, de gestes audacieux, d’idées sur la modernité où des formes, des expériences s’expriment dans la diversité, la porosité, le foisonnement, la résonance ».
Les Rencontres 2018 devaient s’ouvrir au Nouveau théâtre de Montreuil avec deux pièces chacune de 70 minutes, les 16 et 17 mai, My soul is my Visa pour cinq danseurs, signée Marco Berrettini (à 19h) et The sea Within une création pour onze danseuses de Lisbeth Gruwez (à 21h). Dans cette dernière œuvre, un ensemble de femmes parcourt le plateau, s’assemble et se dissout et malgré la solitude de chacune, compose un paysage commun, en mouvement permanent, semblable à un magma. Pour My soul is my Visa, les mouvements sont simples, parfois issus des cultures populaires et investis de façon minimale et répétitive et toutefois théâtrale, les danseurs certains de très haut vol d’autres presque des novices.
Les Rencontres sont aussi l’occasion de mettre en lumières le travail de sensibilisation à l’éducation artistique effectuée tout au long de la saison en Seine-Saint-Denis, par une vingtaine d’artistes chorégraphiques en résidence, en direction des publics les plus divers de 2 à 90 ans et notamment d’élèves de classes de primaire et de collège .

Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, du 16 mai au 16 juin. 2018.

Réservation possible par mail : reservations@rencontreschoregraphiques.com, par téléphone au 01 55 82 08 01, bulletin de réservation téléchargeable sur www.rencontreschorégraphiques.com .

Photo : The sea Within ©Danny Willems

A propos de l'auteur
Yves Bourgade
Yves Bourgade

Journaliste, critique free-lance Yves Bourgade a occupé plusieurs postes au sein de l’AFP où il fut responsable des rubriques théâtre, musique et danse de 1980 à 2007. Comme critique musique a collaboré notamment à la « Tribune de Genève » (1971-1988)...

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