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C’est une pièce creuse, statique, ennuyeuse, avec une totale absence de mise en scène. Les personnages sont là, debout, ils attendent que chacun ait fini sa phrase, et parlent dans le vide. Leurs échanges manquent cruellement de spontanéité, et l’ensemble dégage un sentiment de déjà-vu. Rien de nouveau n’est apporté au débat, la pièce est répétitive, et les incohérences juridiques sont désagréables (une « relaxe » pour un crime, une avocate dénuée de toute déontologie et de rigueur professionnelle, c’est ahurissant).
Il aurait fallu soit plonger dans l’hyperréalisme, soit en faire une fable acerbe, en adoptant un parti pris. Ici, aucun avis, aucune évolution des personnages, des revirements attendus, des répliques au marteau piqueur. Aucune subtilité.
Il s’agit d’une pièce très américaine, focalisée sur la question raciale. Rien n’est dit sur la barrière sociale ou sur la domination sexuelle masculine. Cela m’a paru invraisemblable de résumer un viol à une histoire de couleur de peau.
Enfin, cette pièce entend dévoiler et se jouer des clichés raciaux, mais ne propose que des banalités. Aucune réflexion, aucun argument n’est fourni au soutien des opinions exprimées. Combattre les clichés par d’autres clichés ? Ou par une stigmatisation sans suite ? « Ouuh dire que les femmes noires sont chaudes sexuellement c’est un cliché et c’est mal », oui, d’accord, mais après ? Le propos, caricatural, s’arrête en cours de route.
Dommage.
Mais Yvan Attal et Sara Martins sont parfaits.