L’Amour d’écrire en direct par Marc-Michel Georges

Une soirée unique sous le regard de Roger Mirmont

L'Amour d'écrire en direct par Marc-Michel Georges

Depuis près d’une dizaine d’années, l’écrivain, comédien, metteur en scène Marc-Michel Georges organise des soirées intitulées L’Amour d’écrire en direct. Cela ne ressemble à rien d’autre, puisqu’on y voit des auteurs de théâtre saisir un stylo ou un ordinateur et rédiger un texte immédiatement, sur un thème et dans un temps donnés. Ce temps est court : il est de sept minutes. On est habitué à voir des acteurs improviser, pas des écrivains. Tous les auteurs n’ont pas ce don d’inventer au milieu d’un certain charivari. Mais les résultats, qui sont lus dès que le gong a sonné, sont parfois très étonnants.
Marc-Michel Georges conçoit la soirée comme un vrai spectacle. Cela se passe en plusieurs séquences, avec l’intervention joyeuse de quelques invités et la participation du public qui peut réagir avec des « langues de belle-mère ». Il y a, alternant avec les moments d’écriture, des respirations imprévues qui ajoutent à l’impression de match et de fête. Nous avons déjà signalé la précédente édition. Ce mercredi 6 décembre, le parrain sera le merveilleux acteur qu’est Roger Mirmont. Mais, en premier lieu, les valeureux auteurs et participants qui prennent le risque d’une telle aventure méritent d’ores et déjà notre considération pour leur intrépidité : Maria Ducceschi, Henri Gruvman, Valéry Montourcy, Sabine Revillet, écrivains qui seront entourés d’artistes comme Laureline Kuntz (l’un des plus grands talents du seul en scène), Dom Paulin, Virginie de Clausade et Fraissinet . On y ajoutera François Thomas qui compose à chaud une ébouriffante étude sociologique du public d’après les objets apportés à l’entrée – car il faut apporter un « petit objet », tout en payant son billet ! Le chanteur Hervé Vilard pourrait être là de nouveau. Il n’avait pu, la dernière fois, dire le poème d’Edmond Rostand qu’il avait préparé.
La soirée a la caution de l’association EAT (Ecrivains associés du théâtre) qui milite pour la place des auteurs d’aujourd’hui dans tous les secteurs du théâtre. C’est dire que la barre est placée à une belle hauteur tout au long de cette compétition entre les tempéraments les plus opposés, qui prend volontiers l’allure d’un cabaret délirant.
C’est de nouveau au Ciné XIII théâtre, à Montmartre, un lieu bien agréable.

L’Amour d’écrire en direct, le 6 décembre, 20 h 30.

Ciné XIII Théâtre 1 avenue Junot 75018 Paris, réservation conseillée à lamourdecrirendirect@gmail.com, entrée : 13 euros, plus « don d’un petit objet ni lourd, ni cher, ni encombrant (ces petits objets auront leur importance) ».

Photo DR.

A propos de l'auteur
Gilles Costaz
Gilles Costaz

Journaliste et auteur de théâtre, longtemps président du Syndicat de la critique, il a collaboré à de nombreux journaux, des « Echos » à « Paris-Match ». Il participe à l’émission de Jérôme Garcin « Le Masque et la Plume » sur France-Inter depuis un quart...

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1 Message

  • L’Amour d’enseigner 1er mai 2020 22:20

    Inspectant le beau camaïeu de ce grand océan nous surplombant, je prie cet Etre Impalpable, Imprégné d’Amour, Invisible de tous, de me réconcilier avec moi - même que j’ai aimée d’antan. A cet instant , j’ignore ce que me réserve mes lendemains ; je me laisse aller au fil des grès et du temps s’écoulant entre les Mains magiques du grand Créateur. Les ’’on dit’’ n’ont plus d’effet sur mon devenir car jadis, je les ai trop encouragés et suivis ; reste Celui qui m’A toujours Aimée sans la moindre arrière - pensée. Il n’a jamais eu pitié de moi, Il m’a sauvée à maintes reprises de la noyade car j’ai bu la tasse de l’alcool.
    Qu’en reste - t - il de moi ? la force de vivre auprès de mes six précieux enfants et de mes deux petits - fils que j’adore plus que moi - même, et cela grâce à la source inépuisable qu’est la Prière, avec un grand P.
    Je Vous remercie du souffle de vie de ces huit personnes issues de mes entrailles, chaque matin que je me suis levée, Seigneur. Je Vous remercie de mon humble vie ; je Vous remercie de m’être unie à une personne qui n’a fait que semer d’embûches le chemin qui mène vers l’accomplissement de mon être, car cela m’a rendue plus forte que jamais ; je Vous remercie Seigneur d’avoir fait de mes journées pénibles un paisible tableau d’honneur ; je Vous remercie également de m’avoir fait don de Votre Grâce pour que je puisse accéder à la flèche faîtière de ma case ; il m’appartient désormais de justifier devant Votre Grâce, devant mes ancêtres, devant mon pays, devant ma culture et devant mes supérieurs hiérarchiques, mes capacités de conduire ce beau projet éducatif de l’Alliance Scolaire de l’Eglise Evangélique pour que cette pirogue de la Grande Terre Calédonienne, aidée de ses trois balanciers que sont les îles, puisse se diriger vers un avenir serein, libre de toutes pensées négatives.

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