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Sur le concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci Publié par erialc, le 31 octobre 2011 à 09:56

Je viens de lire, n’ayant pas vu cette pièce de théâtre, les commentaires ainsi que le résumé de la pièce qui, effectivement semble très violente.
Je comprends l’indignation des chrétiens, légitime. Je sais aussi que pour décrypter ce genre de message, il semble y en avoir un, il est indispensable d’avoir longuement médité la Passion de Jésus...La déréliction dont est victime ce qu’on appelle la "déchéance" du vieillard est celle sous une autre forme qu’a vécue Jésus dont le seul crime fut d’annoncer le salut, seule prérogative appartenant à Dieu, et non pas de libérer les juifs de l’occupation romaine :"Lui de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu mais se faisant esclave se fit esclave jusqu’à la mort et la mort de la croix" mort infamante, car réservée aux terroristes. "Folie pour les grecs, scandale pour les juifs" St Paul. Déjà le scandale !!!!
Pour celui qui côtoie la misère humaine vécue par le vieillard, qui fait partie de notre CONDITION HUMAINE, il est probablement possible de décrypter les souillures lancées au visage du Christ comme le cri de la révolte de l’homme souffrant. "Pourquoi m’as tu abandonné ?" Ce cri de Jésus comme celui de tout homme qui connaît la souffrance, le mépris, la haine etc etc....
Ce genre de "représentation"ne peut que faire polémique...Est elle indigne de l’art qu’elle prétend être ? Sans doute. Tout est il représentable ? ?? Je me souviens de prisonniers que j’ai rencontrés chaque semaine pendant vingt ans qui me disaient :"Comment voulez vous qu’on arrête d’être violent ; si ce que j’ai fait je l’avais tourné à la télé je serais très riche aujourd’hui. "
L’image a LE pouvoir, LA puissance dans notre monde.
La force du Christianisme, qui heureusement a considérablement retrouvé le chemin de l’Evangile (n’en restons pas au 16 eme siècle !!!!!) réside dans l’éclairage que donne au monde le Christ bafoué, mis à mort par la haine de quelques uns dans la déréliction, mais sorti vivant du tombeau. Heureusement il n’y avait pas de télévision ce qui permet à chacun s’IL VEUT, s’il PEUT ! de donner ou non sa confiance, sa foi donc, en toute liberté à Celui qui offre un bonheur à l’envers de celui qu’offre le MONDE.

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