La mort de Robert Poudérou

Un auteur humaniste

La mort de Robert Poudérou

Robert Poudérou, qui était né en 1937 à Mensignac, en Dordogne, s’est éteint à Paris le 13 mai. Toujours joué par des compagnies amateurs après avoir été un auteur favori de certains théâtres parisiens et des compagnies indépendantes, il était, ces dernières années, quelque peu oublié du monde culturel. Seuls, quelques fidèles, comme Gérald Aubert et Victor Haïm – ajoutons Danielle Dumas, son éditrice à L’Avant-Scène, moins présente en raison des circonstances de la vie de chacun - et des amis (nous pensons à Elena qui s’est occupée de lui sans relâche et avec générosité), l’empêchaient de terminer ses jours dans une totale solitude. Tout s’était cassé, il nous semble, il y a quelque temps, quand il avait été poussé brutalement par un passager dans un couloir du métro. Il avait été blessé mais, pour un esprit de gauche croyant à la noblesse de l’humanité, être frappé par pure sauvagerie, juste pour le plaisir safique de la violence peut laisser une autre blessure, inguérissable. La médecine l’avait rétabli partiellement mais, à partir de ce moment, il n’était plus le même. Toujours bienveillant, amical, mais touché au coeur.
À l’origine, il veut écrire pour le cinéma – sa grande fascination. Issu d’un milieu très simple (son père était menuisier de village), il est un élève brillant de l’école de la République et, à partir d’études supérieures à Bordeaux, parcourt les échelons qui mènent au métier de formateur au sein du milieu éducatif. Mais vite, une fois à Paris, sa deuxième vie se passe au théâtre. Il en prend le chemin, d’abord, par l’écriture de sketches : il en écrit une trentaine qui sont tous joués, notamment au music-hall des Trois Baudets (de 1970 à 1973) avant que sa première pièce La Petite Mécanique ne soit créée en 1975. Ensuite, il a presque constamment écrit pour le théâtre, la radio, le cinéma, la télévision. Il obtient le prix SACD pour la radio en 2002.
Lucien Attoun, qui fut l’un des premiers à la repérer, dira de lui : « Avant l’œuvre, il y a l’homme : Robert Poudérou est de la trempe de l’honnête homme de son siècle, ballotté, pour ne pas dire harponné, par l’histoire vécue au jour le jour avec espérances flouées jamais refoulées, qu’il s’agisse de la Shoah, de l’occupation et de la Résistance ou des guerres coloniales. Poudérou est le citoyen d’un combat pour la justice et le social, étroitement liés, toujours recommencé : ne jamais oublier, comme disait Beckett, l’innommable. Précisément, depuis notre première rencontre, autour des aventures de son Balu, personnage en attente, à l’écoute et à l’affût, frère de ceux d’En attendant Godot, Robert Poudérou et moi ne nous sommes jamais quittés, même si le temps joue les tours pendables que nous connaissons. Aussi bien à Théâtre Ouvert pour le Gueuloir qu’à France Culture pour le Nouveau Répertoire dramatique que pour les commandes de Radiodrames, il a su donner à entendre des témoignages de la vie, poétiquement traités et sans lyrisme emphatique. Ce sont les marques de l’écriture d’un écrivain singulier qui sait ce qu’écrire peut dire ».
C’est, environ, 75 pièces qu’il écrit tout au long de sa vie ! Un record. S’y ajoutent donc des scénarios et aussi deux romans et des textes littéraires de diverse nature. La liste des œuvres que nous donnons plus bas est nécessairement incomplète. Poudérou ne parvenait pas à établir toute sa bibliographie tant elle est copieuse ! Dans sa production théâtrale, qui rencontre le succès à partir de Quelqu’un (1981) conçu dans l’esprit du dialogue absurde, l’inspiration sociale et politique va devenir dominante. Il crée même, à Mensignac, pour retrouver son village pendant l’été, un Festival des humbles en Périgord dont le nom exprime évidemment une obsession des petites gens. Sa pièce sur la guerre d’Algérie, créée au théâtre de l’Œuvre, Pendant que vous dormiez (1987), est un des textes majeurs autour de ces sombres années de la colonisation, qui traite de la lutte, de la lucidité et du déchirement de ceux qui ne dormaient pas comme les indifférents et les légalistes. De nombreuses comédies rient autour du mécanisme de la séduction (Le Plaisir de l’amour, 1990) et de la vie économique (Le Pool en eau, 1994). Il n’aimait qu’on ne le mentionne pas quand on parlait de théâtre sur l’économie, pensant qu’il avait été un précurseur par rapport à Michel Vinaver. S’il a aussi composé de nombreuses pièces sur des épisodes et de grandes figures de l’Histoire, il a surtout chanté la femme dont il a multiplié les images d’une œuvre à l’autre. Le titre de l’une d’elles, J’ai aimé vous regardé vivre (2005), définit bien son attitude d’éternel amoureux de l’éternel féminin.
Quand on abordera enfin un réexamen des auteurs qui ont réinventé le théâtre dans la seconde moitié du XXe siècle, Robert Poudérou aura sa place de poète sensible, à la langue souple et vive, qui sut restituer à la fois les univers de la culture et la vérité des mondes sans culture. Il fut joué ou monté par Etienne Bierry, Eléonore Hirt, Suzanne Flon, Hélène Arié, Claude Aufaure, Nathalie Mann, Jean-Louis Martin-Barbaz et tant d’autres…

Ses obsèques seront célébrées à l’église Notre-Dame de Clignancourt le mardi 4 juin, à 14 h 30.

Bibliographie
THÉÂTRE
Quelqu’un, 1981 (éditions Orizons, 2016)
— Pendant que vous dormiez, Avant-Scène, n° 812, 1987
— La terre est à nous, Avant-Scène, n° 854, 1989
— Le Plaisir de l’amour, Quatre Vents, 1990
— Le Nègre qui riait et qui dansait suivi de Sa supériorité le Comte Quatre-As, Avant-Scène, n° 870, 1990
— Les Princes de l’ailleurs, suivi de Parce que c’était lui, parce que c’était moi, Avant-Scène, n° 909, 1992
— La Balade de Balu, Avant-Scène, n° 934, 1993
— Les Oiseaux d’avant, Avant-Scène, n° 983, 1993
— Alter Ego dans Brèves d’auteurs, Actes-Sud, 1993
— Le Motard suivi de Le Pool en eau, Crater, 1994
— Le Jour du diable, L’Harmattan, 1998
— J’ai l’honneur, L’Harmattan, 2000
— Les Tétonnières du Paradis, Art et Comédie, 2000
— Madeleine et les vieux enfants, Art et Comédie, 2001
— Mignon, mignonne, allons voir si la chose, Art et Comédie, 2001
— Mister Contrat et Écoute, c’est la vie, Art et Comédie, 2002
— Le Ciel dans les bras, L’Harmattan, 2002
— La Tranchée, L’Harmattan, 2003
— La Flamme au foyer, Art et Comédie, 2003
— Pas de deux sur pas de porte, dans recueil « Nuits d’hôtel », Art et Comédie, 2003
— Le Fou du clown, Art et Comédie, 2004
— Un pavé dans les nuages, L’Harmattan, 2004, réédition
— Le Coup de blues, Alna, 2005
— J’ai aimé vous regarder vivre, Alna, 2005
— Les Guénolins (In « Festival d’auteurs »), L’Œil du Prince, 2006
— La Brise-l’Âme, L’Harmattan, 2006, réédition
— Pas deux comme elle, et Comédie, 2006
— Bonjour, bonsoir, L’Œil du Prince, 2007
— Théâtre des mots pour deux : La Petite Mécanique ; Tu entends la mer ; Le Conteur de fleurettes), Art et Comédie, 2007
— Un été brûlant, L’Œil du Prince, 2007
— Les Cousines, Alna, 2008
— Balu, L’Œil du Prince, 2009
— La Trappe, L’Harmattan, 2009
— La Tzigane noire, Art et Comédie, 2009
-La Sanseverina d’après La Chartreuse de Parme de Stendhal, Orizons, 2011
- La Papesse américaine d’après Esther Vilar, L’Harmattan, 2011
- Le Sexe fort, L’Harmattan, 2012
- L’Ennemi de la mort d’après Eugène Le Roy, Orizons, 2012
- Etre ou paraître, Les Mandarines, 2013
- Je suis un homme charmant, L’Harmattan, 2013
- Le Choc, L’Harmattan, L’OEil du prince, 2013
- Une folle journée, Les Mandarines, 2014
- Parce que lui, parce que c’était moi ou Montaigne, Dieu que la femme me reste obscure, Librairie théâtrale, 2014
- Le Christ aux outrages, Les Mandarines, 2015
- Les Polyamoureux, L’Harmattan, 2015
- Le Grand Jour, Art et Comédie, 2016
- L’Insoumise , Le combat ne fait que commencer. Les Mandarines, 2017

ROMANS, RÉCITS, ESSAIS
— Sur les pas de Toinette, (Scénovision), Arts et Traditions du Mont Dore, 1994
— Les Cahiers du grenier, Contes et récits, L’Harmattan, 2004
— Les Petits Jours, roman, Mokeddem, 2008
— Pendant que vous dormiez, (roman / Prix Pierre de L’Estoile, 2010), L’Harmattan, 2009
  Le Dipoudéroudon (avec Jean-Claude Didon), La Librairie théâtrale, 2013
  Un violon dans le métro, L’Harmattan, 2015
  Pensées à l’essai suivie de Instants de vie, Les Mandarines, 2016
RADIODRAMES
— Vues sur la nuit, préface de Lucien Attoun, L’Harmattan, 2008
SCENARIOS (liste partielle)
  Marion et son tuteur de Jean Larriaga, 2000. Scénario de Robert Poudérou, Jean Larriaga et Philippe Triboit
  Liberté nous voilà, scénovision de Robert Poudérou, scénario de Robert Poudérou et Jean-Cl. Vergnaud, 2001
LIVRES SUR ROBERT POUDEROU
  Le Théâtre de Robert Poudérou de Guy Sabatier, L’Harmattan, 2012
  La Femme dans le théâtre de Robert Poudérou, L’Harmattan, 2014

Photo : Robert Poudérou dans les années 80 (DR).

A propos de l'auteur
Gilles Costaz
Gilles Costaz

Journaliste et auteur de théâtre, longtemps président du Syndicat de la critique, il a collaboré à de nombreux journaux, des « Echos » à « Paris-Match ». Il participe à l’émission de Jérôme Garcin « Le Masque et la Plume » sur France-Inter...

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9 Messages

  • La mort de Robert Poudérou 18 mai 13:52, par CHRISTIAN MOREL DE SARCUS

    Je l’ai bien connu et beaucoup apprécié.
    Il prêta, à mes débuts au théâtre, sa vois dans ma pièce "Divorcer tue" (le rôle du régisseur).
    Longtemps, je déjeunais avec lui chaque mardi, au pied de Montmartre. A une certaine période, il me confia le choix des textes de sa collection "Théâtre des Cinq continents".
    Il laisse une œuvre riche, humaniste, éclairée.
    Jalousement gardé par une femme ombrageuse, veuf depuis quelque temps, il souffrit du silence qui se referma sur lui les dernières années. On l’avait oublié. Il ne le méritait pas.
    Ses pièces demeurent pour une postérité certaine.

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  • La mort de Robert Poudérou 18 mai 23:42, par Jossia Bédu

    J’ai connu Robert avec le théâtre du Sens de Guy Sabatier lorsque nous avons joué le Pavé dans les nuages au TNO en 2003. Robert Pouderou fut le parrain de ma première Cie des Ephelides et nous mit en scène dans son « Montaigne ou Dieu que la femme me reste obscure » en 2011. Ensuite de déjeuners en visite dans son petit appartement parisien jusqu’à cette injuste chute dans le métro, un lien tenu par téléphone et puis cet éloignement imposé. Il nous manquait déjà beaucoup…

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  • La mort de Robert Poudérou - 19 mai 18:49, par MONDOLONI Jacques

    j’aimerais connaitre la date de son enterrement pour y assister - j’habite maintenant Avignon
    ami de robert, auteur également,
    jacques mondoloni

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    • La mort de Robert Poudérou - 23 mai 18:53, par Pascal VUILLET

      Voici le message de la Commune de Mensignac (24) Robert Poudérou n’est plus ... Ses obsèques auront lieu le mardi 4 juin : une messe sera dite à 14 h 30 à l’Eglise Notre Dame de Clignancourt (Paris 18ème) puis une bénédiction au crématorium du Père LACHAISE à 16 h 30. Ses cendres seront ramenées ultérieurement au cimetière de Mensignac où une cérémonie sera organisée pour lui rendre hommage.

      A la demande des ses amis parisiens, un livre d’or sera à votre disposition à la Mairie de Mensignac.

      Publication de web Théâtre du 16 mai :
      Robert Poudérou, qui était né en 1937 à Mensignac, en Dordogne, s’est éteint à Paris le 13 mai. Toujours joué par des compagnies amateurs après avoir été un auteur favori de certains théâtres parisiens et des compagnies indépendantes, il était, ces dernières années, quelque peu oublié du monde culturel. Seuls, quelques fidèles, comme Gérald Aubert et Victor Haïm – ajoutons Danielle Dumas, son éditrice à L’Avant-Scène, moins présente en raison des circonstances de la vie de chacun - et des amis (nous pensons à Elena qui s’est occupée de lui sans relâche et avec générosité), l’empêchaient de terminer ses jours dans une totale solitude. Tout s’était cassé, il nous semble, il y a quelque temps, quand il avait été poussé brutalement par un passager dans un couloir du métro. Il avait été blessé mais, pour un esprit de gauche croyant à la noblesse de l’humanité, être frappé par pure sauvagerie, juste pour le plaisir safique de la violence peut laisser une autre blessure, inguérissable. La médecine l’avait rétabli partiellement mais, à partir de ce moment, il n’était plus le même. Toujours bienveillant, amical, mais touché au coeur.
      À l’origine, il veut écrire pour le cinéma – sa grande fascination. Issu d’un milieu très simple (son père était menuisier de village), il est un élève brillant de l’école de la République et, à partir d’études supérieures à Bordeaux, parcourt les échelons qui mènent au métier de formateur au sein du milieu éducatif. Mais vite, une fois à Paris, sa deuxième vie se passe au théâtre. Il en prend le chemin, d’abord, par l’écriture de sketches : il en écrit une trentaine qui sont tous joués, notamment au music-hall des Trois Baudets (de 1970 à 1973) avant que sa première pièce La Petite Mécanique ne soit créée en 1975. Ensuite, il a presque constamment écrit pour le théâtre, la radio, le cinéma, la télévision. Il obtient le prix SACD pour la radio en 2002.
      Lucien Attoun, qui fut l’un des premiers à la repérer, dira de lui : « Avant l’œuvre, il y a l’homme : Robert Poudérou est de la trempe de l’honnête homme de son siècle, ballotté, pour ne pas dire harponné, par l’histoire vécue au jour le jour avec espérances flouées jamais refoulées, qu’il s’agisse de la Shoah, de l’occupation et de la Résistance ou des guerres coloniales. Poudérou est le citoyen d’un combat pour la justice et le social, étroitement liés, toujours recommencé : ne jamais oublier, comme disait Beckett, l’innommable. Précisément, depuis notre première rencontre, autour des aventures de son Balu, personnage en attente, à l’écoute et à l’affût, frère de ceux d’En attendant Godot, Robert Poudérou et moi ne nous sommes jamais quittés, même si le temps joue les tours pendables que nous connaissons. Aussi bien à Théâtre Ouvert pour le Gueuloir qu’à France Culture pour le Nouveau Répertoire dramatique que pour les commandes de Radiodrames, il a su donner à entendre des témoignages de la vie, poétiquement traités et sans lyrisme emphatique. Ce sont les marques de l’écriture d’un écrivain singulier qui sait ce qu’écrire peut dire ».
      C’est, environ, 75 pièces qu’il écrit tout au long de sa vie ! Un record. S’y ajoutent donc des scénarios et aussi deux romans et des textes littéraires de diverse nature. La liste des œuvres que nous donnons plus bas est nécessairement incomplète. Poudérou ne parvenait pas à établir toute sa bibliographie tant elle est copieuse ! Dans sa production théâtrale, qui rencontre le succès à partir de Quelqu’un (1981) conçu dans l’esprit du dialogue absurde, l’inspiration sociale et politique va devenir dominante. Il crée même, à Mensignac, pour retrouver son village pendant l’été, un Festival des humbles en Périgord dont le nom exprime évidemment une obsession des petites gens. Sa pièce sur la guerre d’Algérie, créée au théâtre de l’Œuvre, Pendant que vous dormiez (1987), est un des textes majeurs autour de ces sombres années de la colonisation, qui traite de la lutte, de la lucidité et du déchirement de ceux qui ne dormaient pas comme les indifférents et les légalistes. De nombreuses comédies rient autour du mécanisme de la séduction (Le Plaisir de l’amour, 1990) et de la vie économique (Le Pool en eau, 1994). Il n’aimait qu’on ne le mentionne pas quand on parlait de théâtre sur l’économie, pensant qu’il avait été un précurseur par rapport à Michel Vinaver. S’il a aussi composé de nombreuses pièces sur des épisodes et de grandes figures de l’Histoire, il a surtout chanté la femme dont il a multiplié les images d’une œuvre à l’autre. Le titre de l’une d’elles, J’ai aimé vous regardé vivre (2005), définit bien son attitude d’éternel amoureux de l’éternel féminin.
      Quand on abordera enfin un réexamen des auteurs qui ont réinventé le théâtre dans la seconde moitié du XXe siècle, Robert Poudérou aura sa place de poète sensible, à la langue souple et vive, qui sut restituer à la fois les univers de la culture et la vérité des mondes sans culture. Il fut joué ou monté par Etienne Bierry, Eléonore Hirt, Suzanne Flon, Hélène Arié, Nathalie Mann, Jean-Louis Martin-Barbaz et tant d’autres…

      Bibliographie
      THÉÂTRE
      Quelqu’un, 1981 (éditions Orizons, 2016)
      — Pendant que vous dormiez, Avant-Scène, n° 812, 1987
      — La terre est à nous, Avant-Scène, n° 854, 1989
      — Le Plaisir de l’amour, Quatre Vents, 1990
      — Le Nègre qui riait et qui dansait suivi de Sa supériorité le Comte Quatre-As, Avant-Scène, n° 870, 1990
      — Les Princes de l’ailleurs, suivi de Parce que c’était lui, parce que c’était moi, Avant-Scène, n° 909, 1992
      — La Balade de Balu, Avant-Scène, n° 934, 1993
      — Les Oiseaux d’avant, Avant-Scène, n° 983, 1993
      — Alter Ego dans Brèves d’auteurs, Actes-Sud, 1993
      — Le Motard suivi de Le Pool en eau, Crater, 1994
      — Le Jour du diable, L’Harmattan, 1998
      — J’ai l’honneur, L’Harmattan, 2000
      — Les Tétonnières du Paradis, Art et Comédie, 2000
      — Madeleine et les vieux enfants, Art et Comédie, 2001
      — Mignon, mignonne, allons voir si la chose, Art et Comédie, 2001
      — Mister Contrat et Écoute, c’est la vie, Art et Comédie, 2002
      — Le Ciel dans les bras, L’Harmattan, 2002
      — La Tranchée, L’Harmattan, 2003
      — La Flamme au foyer, Art et Comédie, 2003
      — Pas de deux sur pas de porte, dans recueil « Nuits d’hôtel », Art et Comédie, 2003
      — Le Fou du clown, Art et Comédie, 2004
      — Un pavé dans les nuages, L’Harmattan, 2004, réédition
      — Le Coup de blues, Alna, 2005
      — J’ai aimé vous regarder vivre, Alna, 2005
      — Les Guénolins (In « Festival d’auteurs »), L’Œil du Prince, 2006
      — La Brise-l’Âme, L’Harmattan, 2006, réédition
      — Pas deux comme elle, et Comédie, 2006
      — Bonjour, bonsoir, L’Œil du Prince, 2007
      — Théâtre des mots pour deux : La Petite Mécanique ; Tu entends la mer ; Le Conteur de fleurettes), Art et Comédie, 2007
      — Un été brûlant, L’Œil du Prince, 2007
      — Les Cousines, Alna, 2008
      — Balu, L’Œil du Prince, 2009
      — La Trappe, L’Harmattan, 2009
      — La Tzigane noire, Art et Comédie, 2009
       La Sanseverina d’après La Chartreuse de Parme de Stendhal, Orizons, 2011
       La Papesse américaine d’après Esther Vilar, L’Harmattan, 2011
       Le Sexe fort, L’Harmattan, 2012
       L’Ennemi de la mort d’après Eugène Le Roy, Orizons, 2012
       Etre ou paraître, Les Mandarines, 2013
       Je suis un homme charmant, L’Harmattan, 2013
       Le Choc, L’Harmattan, L’OEil du prince, 2013
       Une folle journée, Les Mandarines, 2014
       Parce que lui, parce que c’était moi ou Montaigne, Dieu que la femme me reste obscure, Librairie théâtrale, 2014
       Le Christ aux outrages, Les Mandarines, 2015
       Les Polyamoureux, L’Harmattan, 2015
       Le Grand Jour, Art et Comédie, 2016
       L’Insoumise , Le combat ne fait que commencer. Les Mandarines, 2017

      ROMANS, RÉCITS, ESSAIS
      — Sur les pas de Toinette, (Scénovision), Arts et Traditions du Mont Dore, 1994
      — Les Cahiers du grenier, Contes et récits, L’Harmattan, 2004
      — Les Petits Jours, roman, Mokeddem, 2008
      — Pendant que vous dormiez, (roman / Prix Pierre de L’Estoile, 2010), L’Harmattan, 2009
      – Le Dipoudéroudon (avec Jean-Claude Didon), La Librairie théâtrale, 2013
      – Un violon dans le métro, L’Harmattan, 2015
      – Pensées à l’essai suivie de Instants de vie, Les Mandarines, 2016
      RADIODRAMES
      — Vues sur la nuit, préface de Lucien Attoun, L’Harmattan, 2008
      SCENARIOS (liste partielle)
      – Marion et son tuteur de Jean Larriaga, 2000. Scénario de Robert Poudérou, Jean Larriaga et Philippe Triboit
      – Liberté nous voilà, scénovision de Robert Poudérou, scénario de Robert Poudérou et Jean-Cl. Vergnaud, 2001
      LIVRES SUR ROBERT POUDEROU
      – Le Théâtre de Robert Poudérou de Guy Sabatier, L’Harmattan, 2012
      – La Femme dans le théâtre de Robert Poudérou, L’Harmattan, 2014

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  • La mort de Robert Poudérou 20 mai 12:23, par MARBOT Benoît

    Je lui dois énormément. Il fut pendant douze ans mon premier lecteur. J’avais une confiance absolue dans son jugement. C’était un homme profondément généreux et un ami irremplaçable. Après la mort de sa femme, dont il était très amoureux, il n’avait plus envie de vivre. Il a essayé, pourtant, jusqu’au bout, car à sa manière il était courageux. Quelle perte !

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    • La mort de Robert Poudérou 21 mai 21:30, par Joëlle mandart

      Oui quelle perte ! je crois avoir été sa dernière éditrice et curieusement, je pensais beaucoup à lui ces derniers temps

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  • La mort de Robert Poudérou 24 mai 10:16, par CHRISTIAN MOREL DE SARCUS

    Je l’ai bien connu et beaucoup apprécié.
    Il prêta, à mes débuts au théâtre, sa voix dans ma pièce "Divorcer tue" (le rôle du régisseur).
    Longtemps, je déjeunais avec lui chaque mardi, au pied de Montmartre. A une certaine période, il me confia le choix des textes de sa collection "Théâtre des Cinq continents".
    Il laisse une œuvre riche, humaniste, éclairée.
    Jalousement gardé par une femme ombrageuse, veuf depuis quelque temps, il souffrit du silence qui se referma sur lui les dernières années. On l’avait oublié. Il ne le méritait pas.
    Ses pièces demeurent, pour une postérité certaine.

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    La mort de Robert Poudérou 18 mai 23:42, par Joss

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  • La mort de Robert Poudérou 25 mai 09:46, par Jackie Servant Genty

    C est une bien triste nouvelle que je viens d apprendre. Je n arrivais plus à avoir de contact avec lui . C était le parrain de mon association théâtrale Lui qui avait l avait appelé Millésime. Chaque année dans notre théâtre de poche à libourne on jouait une de ses pièces et il venait nous voir . Ça le rendait très heureux et nous aussi jusqu’à ce fichu accident. C est un grand homme de théâtre qui est parti.

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  • La mort de Robert Poudérou 29 mai 19:33, par Vergnaud Michelle et Jean-Charles

    Robert, c’est toi qui nous a mis le pied à l’étrier lors de la création de notre atelier théâtre "Les Masques vermeils" à Bois d’Arcy. Jean-Charles et moi-même avions fait ta connaissance à Mensignac en Dordogne lors du tournage du film "Liberté nous voilà" qui fut un succès en 2021.
    Depuis nous étions amis jusqu’au jour de ce fatal accident qui nous a privés de ta présence définitivement.
    Toute l’équipe de notre théâtre amateur et particulièrement Jean-Claude Pinot garde un très bon souvenir de toi.
    Tu nous manques.

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